Directeur associé de l’agence strasbourgeoise VO, Stéphane Obringer évoque cette période de confinement et l’impact sur l’activité de sa structure. Il parle d’un monde d’après plus humain, plus solidaire et plus respectueux.
– Comment l’agence VO s’est organisée depuis le début du confinement ?
– La veille du confinement, l’ensemble de l’agence s’est mise en mode télétravail. Nous organisons un point par semaine et nous échangeons par tous les moyens de communication à notre disposition. Au regard de l’activité qui a fortement baissé, nous avons décidé de mettre en place l’activité partielle.
– Vos clients sont-ils actifs ? Quelle communication privilégient-ils dans cette période ?
– 90 % de nos clients ont stoppé tous leurs projets à ce jour. Nos annonceurs sont en phase d’attente par rapport à l’évolution de la crise, et par rapport aux annonces gouvernementales. A l’agence, nous travaillons donc essentiellement sur des appels d’offres publics et des consultations privées.
– En quoi cette période changera-t-elle la communication des marques et comment l’agence VO a-t-elle prévu de s’adapter ?
– Il y aura un avant et un après-coronavirus. C’est une évidence. Cette crise nous aura tous transformés. Elle a violemment révélé les failles et les limites de notre modèle de développement. Nous devons réfléchir dès maintenant et collectivement à un plan de transformation de notre société, de notre économie en général, et du monde de la communication en particulier.
L’agence VO s’adaptera au « monde d’après » qui devra être plus humain, plus solidaire et plus respectueux de notre planète.
