Directeur de l’agence événementielle alsacienne Harfang Evénements, Nicolas Gérard a été spectateur, comme tous les acteurs de l’événementiel, de l’enchaînement des projets annulés dès début mars. Il croit, malgré le contexte sanitaire, que l’événementiel ressortira plus fort de cette période.
– Comment HARFANG ÉVÉNEMENTS s’est organisée depuis le début du confinement ?
– Nous avons enregistré notre première annulation le 29 février, puis nous avons été spectateur impuissant d’un effondrement des commandes et des projets. Cette situation brutale a été dans un premier temps très difficile à encaisser pour les équipes.
Aujourd’hui, l’ensemble de l’équipe est en chômage partiel. Nous avons mis en place durant le confinement des réunions hebdomadaires en visio pour lancer des projets qui étaient en sommeil, ou terminer les quelques dossiers en cours. Nous nous donnons aussi RDV le soir pour des moments plus festifs durant lesquels nous ne parlons pas de crise ou de travail.
– Vos clients sont-ils actifs ? Quelle communication privilégient-ils dans cette période ?
– Compte tenu de la situation actuelle d’interdiction des rassemblements de personnes, nos clients sont pour le moment dans l’attente d’une réponse claire au sujet de la fin de cette interdiction. Les projets futurs sont pour le moment gelés. L’événementiel n’est pas, à l’heure actuelle, un sujet prioritaire pour l’ensemble de nos clients.
– En quoi cette période changera-t-elle la communication des marques et comment HARFANG ÉVÉNEMENTS a-t-elle prévu de s’adapter ?
– La communication par l’événement ne sera pas dans les prochains mois un sujet prioritaire et restera a priori interdit encore un moment. Notre métier étant à l’opposé de la distanciation sociale prônée en ce moment, nous réfléchissons à des solutions alternatives en attendant de pouvoir à nouveau rassembler les personnes… Nous devons nous adapter et proposer des solutions alternatives en attendant un retour à la normale.
Quand tout cela sera terminé, nous serons TRÈS sollicités pour organiser les retrouvailles car, nous le voyons bien, les “autres” nous manquent et nous aurons un besoin viscéral de nous retrouver autour d’un bel événement !
